Programme des rencontres 1999-2000

LA MARCHE DANS LE CIEL

Sylvain Tesson Alexandre Poussin

Mardi 7 décembre 1999

LE TOUR DU MONDE EN TRAIN

Philippe Melul

Mardi 18 janvier 2000

PETRA

Roger Normand

Mercredi 22 mars 2000

RAJHASTAN

Louis Vidal

Mercredi 12 avril 2000

VOYAGE EN ART KHMER

Jean-Michel André Eric-Marie Gauthey Michel Renaud Mercredi 14 juin 2000

L'entrée des rencontres est payante au prix de 25 F pour les non adhérents. Le programme des rencontres ne constitue pas un document contractuel. Dates, sujets et prix d'entrée peuvent être amenés à devoir être modifiés.

LA MARCHE DANS LE CIEL Sylvain Tesson Alexandre Poussin Mardi 7 décembre 1999 20h30 - CRDP `15, rue d'Amboise` `Clermont-Ferrand (63)`		ls sont partis du Bhoutan en mai 1997, sac à l'épaule et caméra au poing, dans une économie de bagages et de moyens à faire pâlir les arpenteurs les plus chevronnés. Six mois et quelques 5000 kilomètres après, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson, la cinquantaine à eux deux, entraient au Tadjikistan. Ces deux pérégrins avaient tenu leur pari: traverser l'Himalaya à pied, d'est en ouest, à la rencontre de ses peuples, au mépris parfois des frontières, en poussant le ciel et les vents."Pèlerins de montagne, nous avons bénéficié d'une incroyable générosité de la part de la population, racontent-ils. Coursés par un ours à collier, mis en joue par des moudjahidins, privés d'eau pendant cent kilomètres, nous avons aussi flirté avec quatorze sommets de plus de 8000 mètres".Il y a dans leur expérience une part tangible du rêve qui nous anime à la seule évocation du Voyage. C'est sur grand écran et en direct qu'ils nous feront partager cette belle aventure, en écho vivant de leur récit, simple et captivant, paru chez Robert Laffont.

LA MARCHE DANS LE CIEL

Sylvain Tesson Alexandre Poussin

Mardi 7 décembre 1999

20h30 - CRDP

15, rue d'Amboise Clermont-Ferrand (63)

ls sont partis du Bhoutan en mai 1997, sac à l'épaule et caméra au poing, dans une économie de bagages et de moyens à faire pâlir les arpenteurs les plus chevronnés. Six mois et quelques 5000 kilomètres après, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson, la cinquantaine à eux deux, entraient au Tadjikistan.

Ces deux pérégrins avaient tenu leur pari: traverser l'Himalaya à pied, d'est en ouest, à la rencontre de ses peuples, au mépris parfois des frontières, en poussant le ciel et les vents."Pèlerins de montagne, nous avons bénéficié d'une incroyable générosité de la part de la population, racontent-ils. Coursés par un ours à collier, mis en joue par des moudjahidins, privés d'eau pendant cent kilomètres, nous avons aussi flirté avec quatorze sommets de plus de 8000 mètres".Il y a dans leur expérience une part tangible du rêve qui nous anime à la seule évocation du Voyage. C'est sur grand écran et en direct qu'ils nous feront partager cette belle aventure, en écho vivant de leur récit, simple et captivant, paru chez Robert Laffont.

	Programme des rencontres 1999-2000

LE TOUR DU MONDE EN TRAIN Philippe Melul Mardi 18 janvier 2000 20h30 - CRDP `15, rue d'Amboise Clermont-Ferrand (63)`		a bête humaine fut, est et demeurera sans doute l'un des symboles les plus évidents du monde moderne et industriel. Un outil de développement réel des sociétés humaines et, toujours, une passionnante aventure. Le train fut, est et demeurera un lieu à part. Du premier pas dans la gare jusqu'à l'arrivée, on rentre dans un monde unique qui cultive les paradoxes. A la fois lieu fixe et mobile, espace ouvert et fermé, moment d'attente et d'action, l'univers du train dispose de ses propres codes. S'il avait une personnalité, et comme pour nul autre mode de déplacement aujourd'hui, on le qualifierait volontiers de schizophrène. Philippe Melul, la trentaine, a fait du train son bâton de pèlerin. Il l'a mené sur 62 000 kilomètres autour du monde et sur les rails. Des trains, il en utilisa de toutes sortes, des plus pittoresques aux plus légendaires, à la rencontre des autres, de leur culture et de leur histoire. Linéaire, de fait, mais discontinu, le voyage en train est aussi un voyage d'étapes et de rencontres. C'est avec un film et diapositives que Philippe Melul viendra nous (ra)conter cette expérience de cinq continents en une évocation vivante et partageable de son récit paru aux éditions du Cherche-Midi.

LE TOUR DU MONDE EN TRAIN

Philippe Melul

Mardi 18 janvier 2000

20h30 - CRDP

15, rue d'Amboise Clermont-Ferrand (63)

a bête humaine fut, est et demeurera sans doute l'un des symboles les plus évidents du monde moderne et industriel. Un outil de développement réel des sociétés humaines et,

toujours, une passionnante aventure. Le train fut, est et demeurera un lieu à part. Du premier pas dans la gare jusqu'à l'arrivée, on rentre dans un monde unique qui cultive les paradoxes.

A la fois lieu fixe et mobile, espace ouvert et fermé, moment d'attente et d'action, l'univers du train dispose de ses propres codes. S'il avait une personnalité, et comme pour nul autre mode de déplacement aujourd'hui, on le qualifierait volontiers de schizophrène. Philippe Melul, la trentaine, a fait du train son bâton de pèlerin. Il l'a mené sur 62 000 kilomètres autour du monde et sur les rails. Des trains, il en utilisa de toutes sortes, des plus pittoresques aux plus légendaires, à la rencontre des autres, de leur culture et de leur histoire. Linéaire, de fait, mais discontinu, le voyage en train est aussi un voyage d'étapes et de rencontres. C'est avec un film et diapositives que Philippe Melul viendra nous (ra)conter cette expérience de cinq continents en une évocation vivante et partageable de son récit paru aux éditions du Cherche-Midi.

	Programme des rencontres 1999-2000

PETRA Roger Normand Mercredi 22 mars 2000 20h30 - CRDP `15, rue d'Amboise Clermont-Ferrand (63)`		étra. Pétra la discrète. D'aucuns l'identifient à un principe féminin comme, sans concertation, une douzaine d'écrivains qui s'épanchèrent avec bonheur et poésie sur cette déesse des sables (Pétra, le dit des pierres, Actes Sud, 1993).C'est bien là l'une des seules traces littéraires de cette cité perdue que d'autres qualifieraient de seconde Atlantide. Peut-être. Cette Rome des Nabatéens, faisant corps avec les failles du sud jordanien, presque découverte par hasard,relève aussi du mystère. Mais ce seraient plutôt les sables et l'oubli du désert qui l'ont enfouie. A moins que les Romains n'y aient contribué en apportant aux Nabatéens ce supplément de modernité qu'ils n'attendaient pas. Avec lui, Pétra s'ouvrait au monde et devenait vulnérable. Ce fut sa fin et celle de sa civilisation pourtant voyageuse. On ne sort pas indemne de sa visite. Surtout si l'on a fait l'effort de la découvrir avec la lenteur qui sied à cette ville à la majesté silencieuse. Elle tranche avec l'éclat du soleil régnant, avec ses roches taillées et façonnées en palais fantomatiques qui laissent varier les tons de ses marbrures innombrables. Roger Normand n'est pas sorti indemne de sa visite de Pétra. Suffisamment envoûté pour ressentir l'envie d'en parler et de dire. Contribuer ainsi à enrichir la maigre littérature évoquant ce site. Pétra, plus particulièrement, mérite d'être vue. Roger Normand nous en dévoilera un aperçu, ses impressions sur fond de diapositives. Car pour lui, Pétra allie la beauté de la nature à celle du génie humain, la légende et son mystère à la science de l'homme et à sa rigueur. C'est aussi la croisée des chemins horizontaux (carrefour des routes du désert) et verticaux (les hommes y vivent en communication étroite avec les Dieux et les morts). Lieu d'échanges (...) et lieu secret et protégé (...) par des reliefs montagneux, Pétra est la symbiose de multiples aspects architecturaux, humains et symboliques; le plus beau témoignage d'une civilisation disparue (...)

PETRA

Roger Normand

Mercredi 22 mars 2000

20h30 - CRDP

15, rue d'Amboise Clermont-Ferrand (63)

étra. Pétra la discrète.

D'aucuns l'identifient à un principe féminin comme, sans concertation, une douzaine d'écrivains qui s'épanchèrent avec bonheur et poésie sur cette déesse des sables (Pétra, le dit des pierres, Actes Sud, 1993).C'est bien là l'une des seules traces littéraires de cette cité perdue que d'autres qualifieraient de seconde Atlantide. Peut-être. Cette Rome des Nabatéens, faisant corps avec les failles du sud jordanien, presque découverte par hasard,relève aussi du mystère. Mais ce seraient plutôt les sables et l'oubli du désert qui l'ont enfouie. A moins que les Romains n'y aient contribué en apportant aux Nabatéens ce supplément de modernité qu'ils n'attendaient pas. Avec lui, Pétra s'ouvrait au monde et devenait vulnérable. Ce fut sa fin et celle de sa civilisation pourtant voyageuse. On ne sort pas indemne de sa visite. Surtout si l'on a fait l'effort de la découvrir avec la lenteur qui sied à cette ville à la majesté silencieuse.

Elle tranche avec l'éclat du soleil régnant, avec ses roches taillées et façonnées en palais fantomatiques qui laissent varier les tons de ses marbrures innombrables. Roger Normand n'est pas sorti indemne de sa visite de Pétra. Suffisamment envoûté pour ressentir l'envie d'en parler et de dire. Contribuer ainsi à enrichir la maigre littérature évoquant ce site. Pétra, plus particulièrement, mérite d'être vue. Roger Normand nous en dévoilera un aperçu, ses impressions sur fond de diapositives. Car pour lui, Pétra allie la beauté de la nature à celle du génie humain, la légende et son mystère à la science de l'homme et à sa rigueur. C'est aussi la croisée des chemins horizontaux (carrefour des routes du désert) et verticaux (les hommes y vivent en communication étroite avec les Dieux et les morts). Lieu d'échanges (...) et lieu secret et protégé (...) par des reliefs montagneux, Pétra est la symbiose de multiples aspects architecturaux, humains et symboliques; le plus beau témoignage d'une civilisation disparue (...)

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RAJASTHAN Louis Vidal Mercredi 12 avril 2000 20h30 - CRDP `15, rue d'Amboise Clermont-Ferrand (63)`		erceau du bouddhisme, mais à l'hindouisme dominant, adossée aux sommets du Monde et plongeant dans l'océan qui porte son nom, l'Inde est - plus que d'autres sans doute - terre de toutes les spiritualités, de toutes les diversités, de toutes les extravagances. Le chaos et l'harmonie cohabitent en un univers qui mêle la fascination et le doute. Pays de lumière dans un subcontinent très pluriel, le Rajasthan évoque à son seul nom tous les fastes de cette immense civilisation. L'architecture moghole, de Jaïpur à Agra, notamment, y illustre un art parfaitement achevé à l'heure où l'Europe sortait de la Renaissance. Louis Vidal connaît bien cette terre et ses habitants. Il y est allé de très nombreuses fois. Il y retourne sans cesse. Il nous fera partager sa vision et son expérience pour nous amener à regarder autrement qu'au travers des marbres blancs du Taj Mahal ou des multiples fenêtres du Palais des Vents.

RAJASTHAN

Louis Vidal

Mercredi 12 avril 2000

20h30 - CRDP

15, rue d'Amboise Clermont-Ferrand (63)

erceau du bouddhisme, mais à l'hindouisme dominant, adossée aux sommets du Monde et plongeant dans l'océan qui porte son nom, l'Inde est - plus que d'autres sans doute - terre de toutes les spiritualités, de toutes les diversités, de toutes les extravagances.

Le chaos et l'harmonie cohabitent en un univers qui mêle la fascination et le doute. Pays de lumière dans un subcontinent très pluriel, le Rajasthan évoque à son seul nom tous les fastes de cette immense civilisation. L'architecture moghole, de Jaïpur à Agra, notamment, y illustre un art parfaitement achevé à l'heure où l'Europe sortait de la Renaissance.

Louis Vidal connaît bien cette terre et ses habitants. Il y est allé de très nombreuses fois. Il y retourne sans cesse. Il nous fera partager sa vision et son expérience pour nous amener à regarder autrement qu'au travers des marbres blancs du Taj Mahal ou des multiples fenêtres du Palais des Vents.

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VOYAGE EN ART KHMER Jean-Michel André Eric-Marie Gauthey Michel Renaud Mercredi 14 juin 2000 20h30 - CRDP `15, rue d'Amboise Clermont-Ferrand (63)`		e Cambodge a souffert. Violemment. Et le drame continue même si la nature des problèmes qui prévalent aujourd'hui a changé. Ce n'est pourtant pas là le sujet de cette rencontre. Au Cambodge subsiste encore un joyau, une merveille du génie humain: les temples d'Angkor. L'acharnement de la communauté internationale évite - encore - le pire malgré le trafic organisé. Et ce site incroyable constitue toujours le seul exemple d'une telle ampleur de l'art khmer à son apogée. C'est pour parler de cet art unique que Jean-Michel André viendra nous rencontrer. Licencié en Histoire de l'Art, Jean-Michel André a travaillé à Angkor dans le milieu des années 60, pour le compte de l'École Française d'Extrême Orient. Il y a assuré plusieurs missions depuis et s'est spécialisé dans la restauration d'oeuvres d'art, khmer notamment, au sein d'une maison fondée en 1850 et dont l'un des clients est le Musée Guimet. Son intervention sera précédée par une évocation du voyage dans dans ces pays où les arts sacrés se sont croisés et enrichis de leurs rencontres. Éric Gauthey et Michel Renaud vous feront part, diapositives à l'appui, de leurs impressions et émotions. Un parcours de l'Inde du Sud à l'Indonésie, en passant par la Birmanie, le Laos, le Viêt-nam et, surtout le Cambodge.

VOYAGE EN ART KHMER

Jean-Michel André Eric-Marie Gauthey Michel Renaud

Mercredi 14 juin 2000

20h30 - CRDP

15, rue d'Amboise Clermont-Ferrand (63)

e Cambodge a souffert. Violemment. Et le drame continue même si la nature des problèmes qui prévalent aujourd'hui a changé. Ce n'est pourtant pas là le sujet de cette rencontre. Au Cambodge subsiste encore un joyau, une merveille du génie humain: les temples d'Angkor. L'acharnement de la communauté internationale évite - encore - le pire malgré le trafic organisé. Et ce site incroyable constitue toujours le seul exemple d'une telle ampleur de l'art khmer à son apogée.

C'est pour parler de cet art unique que Jean-Michel André viendra nous rencontrer. Licencié en Histoire de l'Art, Jean-Michel André a travaillé à Angkor dans le milieu des années 60, pour le compte de l'École Française d'Extrême Orient. Il y a assuré plusieurs missions depuis et s'est spécialisé dans la restauration d'oeuvres d'art, khmer notamment, au sein d'une maison fondée en 1850 et dont l'un des clients est le Musée Guimet. Son intervention sera précédée par une évocation du voyage dans dans ces pays où les arts sacrés se sont croisés et enrichis de leurs rencontres.

Éric Gauthey et Michel Renaud vous feront part, diapositives à l'appui, de leurs impressions et émotions. Un parcours de l'Inde du Sud à l'Indonésie, en passant par la Birmanie, le Laos, le Viêt-nam et, surtout le Cambodge.

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